-- Leo's gemini proxy
-- Connecting to unbon.cafe:1965...
-- Connected
-- Sending request
-- Meta line: 20 text/gemini;
L'élément principal d'un cheveu est la kératine. Un complexe protéique généralement sous sa forme alpha, fibreuse et faible en soufre. Plus en détail, un cheveu est composé principalement de carbone (50 %), d'oxygène (30 %), et d'azote (15 %).
La pigmentation est due à la mélanine : eumélanine pour les cheveux sombres, phéomélanine pour les cheveux clairs. On retrouve principalement ces pigments au niveau du cuticule pour les cheveux clairs, tandis qu'ils sont également présent dans la couche médullaire pour les autres.
Le cheveu devient blanc par perte en mélanine, produite par les mélanocytes à partir de tyrosine.
L'intégralité du cheveu peut être digérée par vermicompostage[1] (qui a l'avantage de préserver la teneur en azote[2]), en plus de faire un paillis intéressant :
engrais azoté à efficacité similaire aux engrais commerciaux lorsque mélangé au substrat[3], bien que plus lent[4]. Ce qui peut être avantageux pour limiter la pollution azotée ;
une rétention d'eau à hauteur de 25 % comme pour les ongles[5][6] ;
Une attention doit être portée toutefois sur l'acidification du substrat au cours de la minéralisation, ainsi que la hausse en solides solubles. Une réduction de l'hydratation des végétaux a également été observée, mais non comparable à celle associée à l'usage de marc de café[7].
Les recherches à ce sujet sont encore rares, ce qui n'est pas le cas de la laine de mouton, un autre phanère richement kératinisé. Celui-ci améliore la structure du sol via une plus porosité plus importante, et une érosion réduite[8], en plus d'être une source nutritive d'intérêt pour les végétaux[9][10]. L'un comme l'autre stimulent la croissance, notamment via un important apport d'azote[11].
Un autre usage parallèle est celui de la recapture de composés lipidiques. Les cheveux semblent capables d'adsorber de 3 à 9 fois leur masse[12][13].
On en distingue trois type selon leur forme, l'apparence de la base, ainsi que la section capillaire :
Cymotriche. Bouclé et de section ovale, commun chez les individus caucasiens ;
Léiotriche. Lisse et de section ronde, commun chez les individus mongoloïdes ;
Ulotriche. Laineux et de section plate, commun chez les individus africains.
Le cuir chevelu est composé de glandes sudoripares chargées de produire de la sueur, alimentant un phénomène local d'évapotranspiration[14] et permettant ainsi de limiter la température. L'efficacité étant proportionnelle à l'épaisseur des poils, leur quantité – pour une moyenne de 150 cheveux par cm², le cuir chevelu occupe une plus grande surface chez une personne blonde (150000), que brune (100000), que rousse (90000)[15] –, et la surface de contact avec l'air.
Le cuir présente également des glandes sébacées, responsables de la production de sébum dans les régions dites séborrhéiques. Contrairement à sueur, la sécrétion du sébum est continue (700 mg.j⁻¹). Celui-ci a plusieurs rôles dont l'émulsion en un film hydrolipidique de protection. En excès, l'hyperséborrhée est un affect où le sébum obstrue les follicules, et réduit la capacité de respiration du cuir.
Contrairement aux idées reçues, l'activité des glandes sébacées semble relativement stable. La distribution du sébum, dont la composition diffère selon les individus, sur les cheveux est principalement mécanique. Expliquant le résultat, au moins esthétique, d'un régime NoPoo[16].
Les pellicules sont le résultat d'une desquamation précoce de cellules épidermique. Elles sont corrélées à la présence de Pytyrosporume ovale – Quid du premier arrivé ? Contrairement aux idées reçues ce n'est pas forcément un signe de cheveux secs (pityriasis sec), et peut s'accompagner d'une hyperséborrhée (pityriasis stéatoïde) en quel cas les squames auront une teinte jaunâtre.
-- Response ended
-- Page fetched on Sun May 19 00:13:09 2024