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Si l'énergie cellulaire consommée par une plante est produite via photosynthèse[1], il n'en est pas moins que de la matière est requise pour le développement. C'est ce qu'on appelle généralement les éléments minéraux.
Ces derniers sont absorbés via le système racinaire, sous forme de solutés aqueux dans ce qui s'apparente à un réservoir hydrique nutritif[2]. Parmi les celluse racinaires on retrouve des poils absorbants, dont le rôle est de conduire l'eau minérale vers le phloème du système vasculaire[3] où il deviendra la sève brute.
Un nutriment, est défini selon trois critères[4] :
Une plante ne peut compléter son cycle de vie sans cet élement ;
Son action doit être spécifique, sans pouvoir être remplacée par un autre ;
Son rôle au sein du métabolisme doit être déterminé.
Ainsi, les classifications comptent aujourd'hui 18 nutriments essentiels classés en trois groupes.
Les nutriments structuraux sont au nombre de 3. Ce sont le Carbone, l'Oxygène, et l'Hydrogène, principalement assimilés sous forme d'eau, et de dioxyde de carbone.
Les macronutriments sont au nombre de 6, dont certaines classifications vont diviser en groupe primaire :
Azote : Brique protéique essentielle, son absence conduit à une chlorose rapide des feuilles agées aux plus jeunes ;
Phosphate : Atome énergétique de référence couplé à l'adénosine, nécessaire à la croissance et la montée en graines ;
Potassium : Essentiel aux flux hydriques et, de fait, le métabolisme général, en plus de la photosynthèse. Son absence conduit également à une chlorose en plus d'un ralentissement général de croissance.
Et secondaire :
Magnésium : Composant principal des chlorophylles (qui comptent 20 % de la quantité totale de magnésium dans une plante), et indispensable au métabolisme glucidique ;
Calcium (Immobile) : Essentiel à l'homéostasie cellulaire et les échanges azotés ;
Soufre (Immobile) : Brique protéique, il joue également un rôle dans l'absorption racinaire d'azote via les nodules bactériens.
On compte enfin 9 micronutriments, dont le rôle principalement enzymatique ne nécessite que peu de quantités :
Cuivre (Immobile) ;
Manganèse (Immobile) ;
Fer (Immobile) ;
Zinc (Immobile) ;
Nickel (Immobile) ;
Cobalt (Immobile) ;
Chlore (Immobile) ;
Bore (Immobile dans les plantes) ;
Molybdène (Immobile dans le sol).
Des suggestions ajoutent à cette liste : cobalt, sodium, silicone, vanadium, sélénium, et aluminium[5].
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