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Compost


2022-01-07


> Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas.


Adepte de l’église du moindre effort, et sous couvert d’écologie, je cherche constamment à réduire mon empreinte sur l’environnement. Pourquoi jeter ce trognon de pomme alors qu’on a pourtant mangé le reste du fruit ? Pourquoi la chair, et pas la peau du kiwi ? Qui a le temps d’éplucher ses pommes de terre ? Et cette banan- Ok non, là j’ai pas tenté. Pas encore… Je produis néanmoins une quantité « limitée » de déchets qui nécessitent une prise en charge. Ma production se résume à trois types d’éléments :


des récipients en verre ;

des emballages ;

de la matière organique.


À défaut de trouver un usage approprié, récipients et emballages finissent au bac à recyclables. Pour ce qui est de la matière organique, j'utilise une solution de compostage.


Compostages


On distingue trois grandes familles de compost :


Compostage classique : Méthode se résumant à faire un tas, et le brasser régulièrement pour qu’il se transforme en humus par « dégradation naturelle ». Nécessite une maintenance importante, ainsi que l’accès à un espace vert ;

Vermicompostage : Méthode où les déchets sont placés dans un lieu et dégradés par des vers – pas des lombrics. Nécessite un suivi, et un peu de manutention entre les cycles ;

Bokashi : Pas tant un compostage qu’un pré-compostage. A l’avantage, entre autres, de prendre en charge à la fois les matières végétales usuelles mais aussi viandes et produits laitiers. Des micro-organismes dégradent les éléments de manière à potentialiser un compostage en aval.


Je dispose d'un système de compostage en pied d’immeuble. Entretenu par la municipalité, celui-ci permet de se débarasser de déchets organiques, les seuls inconvénients étant le trajet jusqu’au chalet avec le seau du foyer, en plus de devoir laver régulièrement le récipent. Ça m’embêtait sérieusement de devoir faire un aller-retour quasi-journalier – pour éviter un début de fermentation dans le bac – seulement pour le seau.


Lors de mon déménagement sur Strasbourg j’ai été surpris que pour une ville que je considérais comme majeure, le compostage ne soit pas généralisé. À défaut de vouloir m’engager dans des procédures pour la création d’un chalet de compostage d’immeuble accompagné par la municipalité j’ai cherché une solution alternative, à plus petite échelle, et ai expérimenté avec le vermicompostage qui m'est apparue comme pertinente[1] malgré la nécessité d'un suivi de l'humidité[2]. À noter que les phanères tels que les cheveux[3] semblent pouvoir être pris en charge par vermicompostage.


Également à noter que le vermicompostage semble être unique tant elle permet de préserver la teneur azotée des éléments transformés, comme ça a été démontré sur le marc de café[4].


Profil de déchets du ménage


Mon foyer génère très peu de déchets, ces derniers pouvant se résumer à :


Fruits et légumes. En particulier des épluchures de pommes de terre que ma moitié ne consomme pas, ainsi que des parties très fibreuses ;

Coquilles d’œuf. Y-a-t’il ingrédient plus versatile ? Des œufs durs, mollets, pochés, en sauce ou crus… L’œuf se décline de multiple manières si bien qu’il est resté un essentiel dans mon alimentation autrement végétalienne ;

Marc de chicorée. Acheter du café qui aura fait plus de kilomètres que moi dans l’année, dans des capsules difficilement recyclables, demandant une cafetière compatible (vive les systèmes propriétaires), elle même demandant un espace non-négligeable dans ma cuisine… À ce compte-là y aura pas que le contenu de la tasse qui sera amer. Depuis un an déjà je me suis réorienté vers la chicorée. Produite en France, elle se consomme aussi bien comme alternative au décaféiné qu’en infusion et se trouve sous multiples formes. Alors oui, y a pas de caféine[5], mais j’estime que si j’ai un coup de mou c’est mon organisation qui est à revoir, pas le dosage d’EPO du pharmacien. J’achète de la chicorée en grain que je réduis dans un moulin manuel avant extraction dans une cafetière italienne[6]. Le marc serait directement applicable au pied des plantes. Peut-être adapté pour un ménage disposant d’un jardin, mes jardinières ont un volume limité[7]. De plus, cela pourrait favoriser la compaction du sol et des déséquilibres hydriques[8].


Et c’est tout. Pas de viande pour moi. Déjà qu’une dizaine d’euros le kilos c’est pas donné, si c’est en plus pour acheter un cadavre (non-essentiel à ma survie) issu d’un circuit aux pratiques éthiquement questionnables, alors ce sera sans moi.


Références


[1] Prototype 2022 vermicompost, LeJun 2022

[2] Contrôle de l'humidité, LeJun 2023

[3] Cheveu, LeJun 2023

[4] Marc de café, LeJun 2023

[5] Caféine, LeJun 2023

[6] Procédés de séparation, LeJun 2023

[7] Jardinière, LeJun 2023

[8] Réservoir hydrique, LeJun 2023

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