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La caféine est une drogue au même titre que l'alcool ou le tabac. On le retrouve dans quelques produits courants du quotidien malgré des arguments contre sa consommation que ce soit en terme de santé ou d'environnement.
> I love coffee, I love tea ; I love the java jive and it loves me[1]
Il existe différentes sources parmi lesquelles figurent le café (2 g.L⁻¹), le cacao (200 mg.kg⁻¹), et le thé (300 mg.L⁻¹).
Principalement ingéré par voie orale sous forme liquide, la quantité extraite étant quasiment totale[2], son absorption est également possible sous forme solide[3]. Consommer directement les grains de café est une solution peu pertinente : leur teneur étant de l'ordre de 10 mg.g⁻¹ il en faut 10 g pour l'équivalent d'une tasse, un grain pesant environ 150 mg il faudrait en ingérer 67.
Les trois sources principales sus-citées sont vivement critiquées pour leur impact environnemental important[4], et ont été proposées comme alternatives sur le territoire français métropolitain la chicorée[5] et la caroube[6][7].
La 1,3,7 trimethylxanthine de formule C₈H₁₀N₄O₂ fait partie de la classe des méthylxanthines, et est, entre autres[8], une antagoniste non-sélectif à l'adénosine via les récepteurs A.
Agissant principalement au niveau du Système Nerveux Central, la molécule inhibe les récepteurs eux même responsables de l'inhibition du système cholinergique, la finalité étant un système cholinergique déshinibé et des taux d'Acéthylcholine plus importants.
Après un temps d'absorption de l'ordre d'une heure, sa durée d'action est estimée à 4 h[9] pour une demie-vie de 5 h[10], la majorité étant excrétée via l'urine. La dose létale est estimée à 200 mg.kg⁻¹.j⁻¹ chez l'Homme.
> Maybe a cup of self control would be the route ; But it's the flavor, it's the flavor you want![11]
Sa consommation n'est pas sans conséquences et l'organisme cherchant à maintenir son homéostasie[12] va naturellement chercher à augmenter la quantité de récepteurs et d'adénosine pour retrouver son fonctionnement basal. C'est l'origine même du mécanisme, ici négatif[13], de tolérance.
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