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Une — parmi d'autres — conséquence de l'activité humaine est la pression sur l'avifaune tant par la destruction de leurs habitats naturels, que par l'urbanisation aseptisée, ou l'élimination de ce qui constitue leur régime alimentaire. Les oiseaux construisent des nids, à l'aide de matériaux divers tels que des fibres — ce qui inclut les cheveux[1][2] —, mais peuvent plus généralement prendre diverses formes plus ou moins complexes (une simple convexité peut suffire).
Une manière simple de participer à la cohabitation avec l'avifaune est l'installation de nichoirs. Ceux-ci se voulant être un substitut aux cavités naturelles, ils n'auront un impact que sur les espèces dites cavernicoles. Chaque espèce a évidemment ses préférences, certaines recommandations sont tout de même généralisables.
Le meilleur moment pour installer un nichoir sera en amont de la période de nidification ayant lieu de l'hiver au printemps. Le second sera tout au long de l'année, favoriser la biodiversité n'est jamais perdu.
Le nichoir doit protéger des conditions climatiques (ex : chaleur, froid, humidité, vent…). On ne l'installera ni au soleil, ni à l'ombre, et pas face au vent — En France métropolitaine on conseille ainsi un trou orienté est/sud-est.
On évitera évidemment d'installer le nichoir à portée de prédateurs qui n'hésiteront pas à grimper aux structures.
Enfin, certaines espèces étant territoriales, il conviendra d'éviter une trop forte densité d'habitation avec des distances recommandées allant de 20 m avec la mésange bleue à 200 m pour la bergeronette grise.
La structure doit être adaptée aux espèces à accueillir. Les dimensions minimales recommandées sont une hauteur de 15 cm entre le fond et le trou d'envol, pour une base carrée de 12 × 12 cm. Non content à l'idée d'une structure plus haute que large, limitant la stabilité, je m'orienterais naturellement vers une base au moins aussi large que la hauteur totale du nichoir.
Différents diamètres de trou d'envol permettent de limiter l'accès à certaines espèces seulement[3]. Une approche modulaire est d'avoir un système permettant de changer d'entrée sans avoir à tout refaire[4]. À noter qu'on imagine souvent le trou comme étant circulaire mais qu'il peut aussi bien être polygonal (plus simple à découper), ou en demi-sphère dans l'idée d'un toit plastique récupéré sur une bouteille ou autre contenant cylindrique.
Selon les sources, il est nécessaire de plus ou moins incliner la toiture pour évacuer l'eau. Les valeurs varient fortement (0 à plus de 60°) et sans réelle justification. Je ne pense pas que cela soit tant un problème pour peu qu'il n'y ait pas de risque d'accumulation d'eau, et que le surplomb soit suffisant pour protéger le trou d'envol et les enventuelles aérations.
À cet effet, une règle de l'habitation (humaine) serait de considérer que la pluie suive un angle maximal de 33 %[5]. Le débord idéal mesurerait un tiers de la hauteur à protéger des intempéries (mis à part via éclaboussures au sol). Cette approche me paraît plus pertinente que d'utiliser des chiffres de l'ordre de 5 cm sans justifications.
À titre d'information, les constructions (humaines) ont un toit considéré en pente (dit rampant) à partir de 10 %. Il est notamment déduit à partir des conditions météorologiques, et des matériaux mis en œuvre. Il est proche des 30° dans les zones à climat clément, et tend vers les 60° là où de la neige est attendue.
Pour réduire l'action anthropique, il conviendra d'imiter au mieux les conditions naturelles. C'est à dire que le nichoir sera en bois brut, non traité — l'essence doit résister à l'humidité — ou raboté, et de couleur neutre.
Il est également recommandé d'utiliser une épaisseur minimale de 2 cm, tant pour l'isolation thermique que la solidité générale.
Selon les plans, un nichoir peut-être fait à l'aide d'une simple planche de 150 × 16 cm[6][7] de la même manière qu'un gîte à chiroptères[8].
Des détails peuvent être ajoutés au cours de l'assemblage de manière à rendre le tout plus fonctionnel[9][10], on pourra :
tracer une rainure sur la face inférieure du toit pour faire office de guide d'eau et limiter les infiltrations ;
percer des trous, de l'ordre du centimètre, dans le plancher et sur le bord supérieur des côtés de sorte à favoriser la ventilation et limiter l'humidité excessive[11][12] ;
rainurer la face intérieur de l'avant pour aider les oiseaux à s'agripper ;
utiliser des charnières par exemple sur le toit pour faciliter l'entretien en fin de saison ;
créer un plancher amovible sur tasseaux, également pour faciliter l'entretien.
[5] Ecoulement de l'eau de pluie : comment éviter les traces sur vos façades ?, ForumConstruire 2020
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