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Ventilation intérieure


2023-08-07


Naturelle


La ventilation naturelle est la plus simple et économique, d'où ma préférence par rapport aux autres techniques.


Ouvrir la fenêtre est un exemple simple de ventilation dite traversante, où l'air peut ensuite circuler via un détalonnage des portes – On recommande 1 à 2 cm[1]. Mais cela ne s'y limite pas et il faut également prendre en compte les infiltrations au travers des matériaux.


Soit un détalonnage de 2 cm (ventilation naturelle sur pièces principales) sur une porte de 90 cm (arrondi, le passage étant de 87 cm), alors la surface libre est de 180 cm² (ou 180.10⁻⁶ m²).


Dans certaines bâtisses anciennes, les pièces de services étaient disposées autour d'une colonne d'évacuation commune qui peut être de type Shunt (post-1950), individuel (pré-1950), ou Alsace[2]. Le sens de l'air étant dicté par la différence de densité entre air chaud et froid, on parle alors de tirage thermique.


Si c'est la méthode la plus économique, la ventilation naturelle a pour inconvénient majeur l'absence de contrôle : le phénomène dépend exclusivement des mouvements d'air (plus faibles en été).


> A healthy house leaks and an energy-efficient house controls how it leaks (Briley 2015)


De même, l'air infiltré peut être dangereux si des contaminants se trouvent dans les parois[3]. C'est particulièrement courant suite à des travaux de rénovation où l'isolation a été améliorée[4], limitant significativement les sources d'air frais[5]. En plus de quoi, cela augmente les risques de condensation de l'humidité[6].


En terme de performances, le débit théorique Q est calculé à partir d'une ouverture de surface A (m²) et de hauteur H (m) soit :


Q (m³.h⁻¹) = 260 × A × racine(0,5H × ΔT)


Cette formule s'applique uniquement dans le cas d'ouverture unique en façade ; Pour le débit de deux ouvrants (haut et bas) séparés d'une hauteur H, la formule est :


Q (m³.h⁻¹) = 520 × A × racine(H × ΔT)


Où A est la surface du plus petit ouvrant.


La ventilation naturelle étant limitée, il reste possible d'influencer la force de tirage thermique en créant des puits chauds au sein du système[7].


VMC


Introduite dans les années 70, c'est une technologie assurant le contrôle sur les débits d'air. Son efficacité a permis notamment l'édiction de normes quant au contrôle de l'air intérieur[8].


Il en existe différents types selon les éléments et leur articulation[9] :


Simple flux : Système à débit constant ;

Hygroréglable ;

Double flux : Un échangeur transfère la chaleur de l'air vicié vers l'air neuf, réduisant la consommation de chauffage de l'ordre de 10 % ;

Répartie : Extracteurs individuels dans les pièces de services, approprié pour la rénovation ;

Insufflation : Contrôle de l'air neuf, et évacuation naturelle.


Isolation


Un point doit être dit, faire un trou dans un mur implique une détérioration de l'isolation tant sur le plan accoustique que thermique.


Par chance l'air froid est généralement plus sec que l'air chaud en France métropolitaine, il n'y a pour ainsi dire pas de risque d'apport d'humidité dans le logement par ventilation.


Références


[1] Grilles d’aération sur les fenêtres : pourquoi est-ce nécessaire ?, IZI 2023

[2] Systèmes de ventilation en réhabilitation, Achthys 2020

[3] Ventilation for Your Tight House — Part 1, Briley 2015

[4] The PH+ guide to airtightness, Cradden 2019

[5] Aération/ventilation: la nécessité de renouveler l’air intérieur, Services cantonaux de l’énergie et de l’environnement 2023

[6] Condensation, LeJun 2023

[7] Ventilation naturelle et mécanique, Institut pour la conception environnementale du bâti 2012

[8] Air intérieur, LeJun 2023

[9] Bien ventiler son logement, Ademe 2022

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