-- Leo's gemini proxy
-- Connecting to unbon.cafe:1965...
-- Connected
-- Sending request
-- Meta line: 20 text/gemini;
Après un cycle de lavage[1] le linge est seulement essoré, pas sec. Une étape supplémentaire est nécessaire pour réduire l'humidité résiduelle, et limiter le développement de micro-organismes.
Dans une machine à laver, la phase d'essorage réduit la quantité d'eau contenue dans le linge par simple force centrifuge. C'est une forme d'extraction, de filtration par centrifugation[2].
Souvent réduit à la vitesse de rotation, l'efficacité de l'essorage implique d'autres facteurs tels que le type de textile, la durée d'essorage, et la structure du tambour. L'essorage permet d'éliminer près de 50 % de l'humidité absorbée lors du lavage (soit environ 2 kg restant sur 7 kg de coton), un plateau étant atteint au bout de 7 min indépendamment de la vitesse de rotation[3].
Après lavage, ces quelques kilos restant nécessitent d'être éliminé d'une autre manière.
Naturellement, on observe des échanges entre le textile et l'air à son contact. L'air contenant moins de molécules d'eau absorbe naturellement celles présentes dans le texte, la réaction étant conditionnée par la température, la vitesse de renouvellement, et l'humidité de l'air – dans l'ordre d'importance[4] –, en plus de la porosité du textile. À l'inverse l'eau condenserait sur le textile, et on parlerait de rosée.
Du linge n'est jamais réellement sec, il contient toujours une part d'humidité résiduelle sous laquelle les fibres se déforment. Ce n'est en fait que l'eau adsorbée que l'on cherche à éliminer, et pas celle absorbée. En fonction de l'épaisseur du tissu, le séchage soit δ = 8 mm prend entre 30 et 72 h à partir d'un tissu saturé[5]. Puisque l'humidité résiduelle post-lavage est uniquement de 50 % alors on peut estimer le temps de séchage réel comme autant réduit, cela restant une estimation puisque les courbes n'étant pas linéaire.
Attention cependant à la maîtrise de l'humidité ainsi relâchée[6]. Soit 2 kg d'humidité résiduelle, c'est autant d'eau qui est ajoutée à l'air ambiant ce qui en fait la première source d'humidité dans un logement[7]. Ce qui peut cependant être un avantage dans un environnement naturellement sec.
Un sèche-linge est un appareil motorisé qui permet d'envoyer de chauffer l'air ambiant, et le diriger vers le linge pour en extraire l'humidité. Il permet de rendre l'opération indépendante de l'environnement physique, sans réellement gagner en temps comme suggéré dans les modèles cités auparavant.
Sur le plan financier, un sèche-linge reste relativement onéreux avec des prix débutant dans les 800 €. La consommation annuelle estimée (Base de 160 cycles standard coton) pour 7 modèles pris au hasard sur un moteur de recherche indique une médiane de 235 kWh (moyenne à 243 kWh). Soit 0,20 €.kWh⁻¹[8], alors cela équivaut à 47 € par an, ou 30 centimes par cycle (Qui dans mon cas est hebdomadaire). Pour un cycle, un sèche-linge consommerait ainsi un petit équivalent humain[9].
Une erreur commune est d'oublier l'humidité extraite. Celle-ci doit également être prise en charge avec un sèche-linge, par exemple par une évacuation vers l'extérieur. De plus, là où les micro-plastiques sont évacués dans l'eau lors du lavage, un sèche-linge est une source non-négligeable de microfibres (un type de micro-plastique) dans l'air ambiant – environ 500000 microfibres en 15 min[10].
-- Response ended
-- Page fetched on Sun May 19 00:52:37 2024