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Par soucis de temps, d’espace, d’environnement, de climat[1]… il n’est pas toujours possible de mettre en œuvre des cultures. Plutôt qu’une jardinière au repos, il devrait être possible de la rentabiliser à l’aide d’espèces relativement autonomes[2]. À défaut d’un grand intérêt ornemental ou alimentaire, celles-ci peuvent entretenir le médium de culture ainsi que contribuer, à leur échelle, à enrichir l’environnement[3].
Cultiver un petit coin de verdure est plus complexe qu’il n’y parait[4], d’autant plus en milieu urbain[5] et en particulier lorsqu’on privilégie la vie en appartement plutôt qu’en maison individuelle pour de nombreuses raisons dont l’efficacité en terme de population par surface. À défaut de jardin[6], faire pousser des végétaux en pot[7] est une solution, mais le système semi-fermé, impose un contrôle contraignant de la part de l’Homme pour encadrer le développement des plantes comme dans le cas des graines germées[8] qui, en plus d'être relativement consommatrices d'eau, sont très sensibles aux bactéries..
Opposés à l’artificialisation des sols, des individus vont jusqu’à détruire le revêtement de chaussée pour pouvoir accéder à la terre sous-jacente et y faire des plantations, que ce soit autorisé[9] ou non. Dans ce dernier cas, proche du « guerrilla gardening », il est peu probable que ces personnes assurent un suivi strict des végétaux, elles choisissent des espèces nécessitant peu d’entretien. Dans quelle mesure de telles espèces conviendraient à une culture en pot ?
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