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Parmi les différentes plantes, on distingue celles dites capable d’autosemence, c’est à dire qu’elles produisent et replantent des graines de façon autonome.
Ces espèces sont particulièrement intéressantes puisque permettent le gain énergétique lié à l’entretien d’un espace vert. Au delà d’une surface végétalisée[1] principalement ornementale[2], il existe des végétaux offrant un bénéfice direct et peuvent être comestibles[3][4].
Certaines espèces apportant peu de calories ont un rôle gustatif comme tomates, concombres et les plantes de la famille des alliacées. D’autres espèces plus calorifiques ont un rôle également nutritif comme les carottes, le broccoli et la betterave.
Parmi les plantes citées, seules les alliacées maintiennent un état constant durant l’année, les autres nécessitant de prélever fruit ou racine. Cette faible diversité s’explique malheureusement par le profil nutritionnel des aliments végétaux ainsi que la physiologie des plantes : la majorité des calories apportées par les plantes entre dans la catégorie des glucides[5] et exceptionnellement des lipides pour les fruits à coques. Or ces sucres portent le même rôle énergétique chez la plante que chez l’Homme. Ils sont ainsi soit sous forme de stockage dans les racines – exemple des tubéreux comme la carotte ou la pomme de terre – soit sous forme de sucre simple dans les fruits. Les feuilles ayant une structure relativement stable une fois la première phase de croissance terminée, elles sont faiblement consommatrices de sucre digestible – les fibres structurelles faisant partie de la familles des glucides – et ont peu d’intérêt nutritionnel. On peut les considérer comme de simples réservoirs hydriques pour la photosynthèse[6].
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