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SolRéSol


2024-03-22


Le SolRéSol (ISO 639-3 sud refusée en 2017[1]) est une idéolangue définie par Jean-François Sudre en 1866[2] – Publication posthume par sa femme Joséphine. On l'appelle également Langue (Musicale) Universelle.


Si c'est effectivement Sudre qui en est à l'origine, c'est sa révision par Gajewski qui le popularise avant qu'il soit, repris en main par la communauté qui en développe une version « modrne » sur la base des travaux de Sudre.


Comme pour d'autres choses[3] — Pratiquement abandonné —, je travaille à en faire un recueil[4].


Structure


La langue est construite sur la base de 7 particules correspondantes aux différentes notes de solfège.


La première syllabe d'un mot définit son appartenance à un thème particulier :


do pour l'individu ;

re pour le domicile ;

mi pour les actions ;

fa pour les voyages ;

sol pour la communication ;

la pour le commerce ;

si pour l'administration.


À cela s'ajoute une accentuation permettant d'attribuer au mot une catégorie :


sans accent pour un verbe ;

1e syllabe pour un nom commun ;

2e syllabe pour un vecteur ;

penultième syllabe pour un adjectif ;

dernière syllabe pour un adverbe ou le pluriel (Initialement le féminin également, mais cet usage n'est plus recommandé).


Le temps d'un verbe est indiqué par un auxiliaire bi-syllabique :


dodo pour l'imparfait ou plus-que-parfait ;

rere pour le passé simple ;

mimi pour le futur

fafa pour le conditionnel ;

solsol pour l'imperatif ;

lala pour le participe présent ;

sisi pour le participe passé.


Enfin, le sens d'un mot de deux ou trois syllabes peut être inversé en inversant l'ordre des syllabes le composant.


À l'origine la taille maximale d'un mot était de 5 syllabes, ce qui conduit potentiellement à un lexique de 16807 mots, mais on en dénombre un peu plus de 11000 actuellement[5]. Rien que ça le différencie nettement d'autres idéolangues telle que le toki pona[6].


Les nombres sont exprimés en séquences binaires de do (0) et si (1), préfixés de fala si positifs, et lafa si négatifs.


Grammaire


Les phrases suivent une organisation stricte :


L'adjectif suit le nom ;

Le COI suit le verbe ;

Le temps précède le verbe.


De là, il est possible de définir différents types de phrases :


affirmation, en plaçant le pronom possessif après le qualificatif ;

question, en plaçant le sujet après le verbe ;

négation, en plaçant la particule do devant le mot en question ;

modalité, via le mot fasi pour accentuer ou sifa pour diminuer.


Mediums


Bien que d'une certaine manière shunté, le travail de Gajewski reste présent par le biais notamment de l'introduction des déclinaisons de symboles, couleurs, signes digitaux…


En plus du son les particules peuvent être écrites avec ou sans voyelle (en quel cas le o de sol est conservé pour le distinguer du si), sur une gamme musicale de trois lignes, en chiffres de 1 à 7, selon les couleurs de l'arc-en-ciel… On note la similarité du script sténographique avec l'alphabet Shavien qui dispose de glyphes Unicode[7], cela ne permet néanmoins pas l'écriture libre telle que définie dans la version « calligraphique ». De plus, il ne semble pas exister de règle proprement définie sur l'agencement des glyphes, permettant d'en effectuer une réelle lecture.


Références


[1] Change request no. 2017-032, SIL 2017

[2] SolReLa, LeJun 2024

[3] Dictionnaire alsacien-français, LeJun 2022

[4] Langue musicale universelle, Sudre 1866

[5] SolRela, Linvega 2020

[6] toki pona, LeJun 2023

[7] SolReSol, Linvega 2023

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