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Dans une habitation, les fenêtres sont des éléments architecturaux indispensables à la visibilité. Par définition, une fenêtre est un espace traversant dans un mur donnant sur l’extérieur. L’espace est généralement comblé de manière à bloquer les échanges de matière mais en maximisant les échanges de lumière, ce pour quoi le verre est un matériau de choix. La fenêtre idéale laisserait totalement passer la lumière tout en bloquant tout échange calorifique, dans la pratique, le verre est un candidat acceptable pour le premier critère et très mauvais pour le second.
Il existe diverses approches pour modifier l’aspect visuel des fenêtres, en particulier pour plus d’intimité ou matérialiser la surface occupée.
Laissée seule, une vitre reste une surface exposée aux intempéries et des particules viendront s’accumuler à sa surface de telle sorte à créer une couche opaque avec le temps. Bien que cela puisse être une solution, limitée, pour répondre au besoin d’intimité, le résultat n’est que peu esthétique et très instable.
Parmi les gammes de produits sur le marché, on trouve divers types d’autocollants. Plutôt bon marché, ces derniers assurent de nombreuses fonctions en jouant de l’opacité sur la surface de la vitre. Dans sa forme la plus minimale, on trouve des autocollants sous la forme de cercles pleins visant à matérialiser la surface et réduire le risque de collision des oiseaux. La distance entre les éléments est à mettre en lien direct avec les espèces à risque et la densité sera d’autant plus élevée que les espèces à proximité sont de petit gabarit.
La fenêtre est littéralement un trou dans un mur, elle est de fait une source importante d’échanges calorifiques. C’est un élément complexe à équilibrer en hiver, entre la quantité de lumière reçue et la chaleur perdue.
À défaut de matériau idéal, et avec la présence ubiquitaire d’éclairage dans nos intérieurs[1], les solutions seront généralement d’offusquer et isoler la fenêtre. La méthode la plus évidente est le rideau[2] mais il peut facilement évoluer vers des systèmes en couvertures comme une courtepointe (« quilt »). D’autres méthodes consistent à poser à-même la vitre différents matériaux comme du papier-bulle[3] ou des panneaux de polystyrène[4] – Attention toutefois à la condensation[5] !
La résistance thermique est de l’ordre de 0,67 pour du vitrage double ou triple-épaisseur, en ajoutant un rideau thermique il n’est pas rare de gagner 1 point de R voire 4 en coupant les flux d’air.
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