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Le terme de Tiers-lieu est un anglicisme pour « third place » construit au cours des années 1980[1] et désignant un lieu de regroupement qui ne soit ni le domicile (premier lieu) ni le lieu de travail (deuxième lieu).
L'idée initiale englobait de manière non exhaustive aussi bien les bars, cafés, salles de sport, librairies… Tous ces lieux assurant une fonction et qui aujourd'hui tendent à s'immiscer au sein des foyers les plus aisés — contrairement au deuxième lieu qui se fraye un chemin préférentiellement vers les ménages plus modestes —, à la différence près qu'il manque l'aspect social.
Une tendance cocasse — Pour ne pas dire répugnante — est le développement de cette étiquette en France métropolitaine. Exit le lieu de sociabilisation autour d'intérêts communs, l'expression désigne un « Lieu de production en supplément à l'activité principale, sous une image disruptive ». C'est « une démarche collective d'intérêt général » sous la forme de « manufactures de proximité » (sic)[2][3]. Parce qu'il faudrait surtout pas oublier de produire, d'autant que c'est de la main d'œuvre moins chère que le service public.
L'apparition et développement de cette nouvelle forme de tiers-lieux tend à attirer vers le projet OpenStreetMap[4] sous la bannière d'alternatives aux modèles plus répandus. Pour autant, il n'existe pas d'attribut approprié tant le terme est utilisé de diverses manières.
Des personnes se sont essayées de façon non exclusive sur le `leisure=hackerspace` à la fois conservateur et porteur de l'idée de production, le `amenity=coworking_space` où le simple passe-temps laisse place au travail, ou encore le `thirdplace=yes` d'usage spécifiquement français, peu utilisé et sans documentation.
On notera tout de même qu'en cherchant on trouve des utilisations de l'expression selon sa définition initiale[5].
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