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Surface souvent négligée le plafond reste un support essentiel à toute habitation, ne serait-ce comme protection des intempéries. De la tente de camping à la cathédrale gothique, comment en déterminer la hauteur ?
Dans les pays occidentaux, la hauteur générale semble être de 2,5 m sans pouvoir réellement parler de standard. Cette valeur n'est d'ailleurs pas stable : on rapporte que depuis 1960 la taille moyenne de la population française aurait augmenté de 7 cm tandis que la hauteur des plafonds aurait diminué de 27 cm en particulier dans les appartements[1].
La hauteur du plafond est également à mettre en lien avec la présence et l'usage de luminaires[2]. Ces derniers diminuent la hauteur utile d'une pièce, et nécessitent une réflexion particulière sur les angles d'éclairage.
La loi Carrez[3], qui définit une « surface habitable », impose une hauteur minimale de 1,8 m.
La loi Boutin[4], relatif à la « décence d'un logement », impose quand à elle une hauteur minimale de 2,2 m .
Un décret de juillet 2023[5] modifie le décret sus-cité, et pose l'exception des volumes habitables d'au moins 20 m³. Sans toucher à la première, ce décret ouvre de nouveau à l'habitation les constructions dont la hauteur est comprise entre 1,8 et 2,2 m – Le minima théorique étant alors une surface de 11,1 m².
La hauteur sous plafond joue également un rôle important sur le profil énergétique d'un logement.
Abaisser un plafond réduit le volume d'une pièce. C'est d'autant plus de volume qui n'est pas à chauffer, ce qui n'est pas sans conséquence sur la qualité de l'air qui sera plus sensible aux accumulations de particules.
À plus petite échelle, l'air chaud est moins dense et monte par rapport à de l'air froid. Le plafond de part son rôle de barrière, est déterminant dans le profil de la bulle de chaleur ainsi formée.
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