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Le potentiel de marche est un indice mesurant la diversité des lieux accessibles à pied de manière raisonnable, à ne pas confondre avec la marchabilité qui tient compte des aménagements existant. Le premier mesure la demande et le second l’offre :
une autoroute a une marchabilité et un potentiel faibles ;
un îlot piéton peut avoir une forte marchabilité et un faible potentiel ;
une zone commerciale sans trottoirs aura un fort potentiel mais une faible marchabilité ;
un centre-ville commerçant aura à la fois une bonne marchabilité et un fort potentiel marchable.
En pratique, les deux critères sont importants en urbanisme que ce soit pour l’implantation de lieux d’intérêts (potentiel de marche) et pour y assurer les déplacements.
Le potentiel de marche est calculé à l’aide d’une carte divisée de manière homogène où différents types de commerces sont localisés – 21 dans le cas de Stosberg qui utilise OpenTripPlanner. Un isochrone de 10 min – faisant référence à la « ville du quart d’heure » – est ensuite généré pour chacun des commerces d’un même type pour estimer la zone couverte par cette offre. Le potentiel est ensuite calculé par la somme des isochrones superposés en chaque point, le score – de 0 à 21 dans l’exemple – est ramené sur 100 par soucis de simplicité.
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