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Ma consommation numérique se résumant à mon ordinateur portable je n’ai, grâce à Internet, pas la nécessité d’une télévision. Pour autant, il apparaît parfois confortable – plus qu’utile – d’avoir la possibilité de projeter et diffuser du contenu audiovisuel à échelle plus grande que le permet un ordinateur, celui-ci étant nativement conçu pour une seule personne.
Présente dans de nombreux foyers elle assure en un seul produit les besoins de vidéo, son, et réception de données.
Outre l’avantage du plug’n’play, une télévision présente des inconvénients tel que son encombrement – plus qu'un simple volume, sa fragilité la rend complexe à déplacer – et ses limites apparentes en terme d’entretien – difficile de m’imaginer en train de remplacer un composant défaillant.
Un projecteur est une solution alternative. Compact, un projecteur est plus adapté à un usage nomade – déménagements, prêts, et usages en dehors du domicile. Il s’inscrit également dans une idée de modularité : Une installation minimale se résumerant à une partie visuelle, et une partie audio.
La partie visuelle nécessite un appareil de projection et un support.
Pour le support, un simple mur de couleur homogène me paraît être suffisant comme surface d’essai. Par la suite et si cela s’avère nécessaire, il semble à portée de monter une structure démontable en PVC sur laquelle tendre un tissu.
Un conseil télévisuel est de faire en sorte que la diagonale de l’écran soit aussi important, et ce jusqu’au double, de la distance par rapport au public. Pour un projecteur, le Throw Ratio désigne la distance entre la lentille du projecteur et l’écran : généralement compris entre 1.5 et 2 – pour une image de 160 cm de large, il faudrait mettre le projecteur jusqu’à 320 cm de distance – mais peut descendre jusqu’à 0,37 à l'aide dure correction trapézoïdale.
Les projecteurs sont divisés en trois technologies :
LCD : Bon rapport qualité/prix avec une faible consommation d’énergie mais sensible à la poussière et nécessite une maintenance régulière ;
DLP : Populaire mais à contraste limité ;
LCoS : Me manquerait un rein pour espérer m’en payer un.
S'ajoutent à ça trois types de source lumineuse :
Lampe (~ 5000 heures) ;
DEL : Faible lumen ;
Laser (~ 20000 heures) : S’il reste un rein en rab. Ah, et non remplaçable.
La luminosité recommandée est de 1800 à 2500 ANSI lumens pour un écran de 3 m et une surface avec un gain – indicateur de réflection – de 1.0.
Pour du reste, les propriétés que je juge idéales sont :
720 p : 480 me suffit, le 720 peut être plus confortable lorsque projeté ;
Ratio 16:9 : aucune raison de choisir autre chose ;
Contraste : < À déterminer > ANSI ;
3D : gadget inutile ;
Connectiques : HDMI (pour brancher un PC), et USB (pour brancher un support amovible).
Pas de chichis pour l’instant, une barre de son horizontale suffira amplement dans un usage domestique.
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