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Replanter le monde


2022-02-20


Au sein d’un mouvement généralisé d’urbanisation (plus de 80 % de la population vit en zone urbaine) apparaît des questions telles que l’artificialisation des sols et la place de l’agriculture sur le plan géographique mais également au sein de la société. Non seulement pilier de l’alimentation, une grande partie allouée au secteur de l’élevage, les plantes sont sujettes au mouvement d’indépendance des systèmes ainsi que de la création de communautés. Vivantes et douées d’adaptabilité, les plantes sont des outils muables qui évoluent selon l’environnement qu’on leur prodigue.


Des plantes de consommation


Au delà de l’aspect esthétique, qui n’a que peu d’intérêt pour moi, les plantes ont une fonction primaire de consommation. Fruits et légumes sont des éléments importants sur le plan nutritif, tant par la diversité de nutriments apportés que par le rendement énergétique élevé[1]. Alors que les produits carnés ont un prix généralement de l’ordre de la dizaine d’euros, à 3 € le kilo de pommes de terre difficile de faire plus intéressant pour se nourrir sans se ruiner. Une fois l’aspect calorique, quantitatif, réglé il reste toute une floppée de possibilité pour apporter de la diversité, qualitatif, dans l’assiette. Mettre des plantes dans l’assiette n’a que du bon, pour la santé tant du corps que du portefeuille.


Des plantes d’émancipation


Les plantes s’adaptent à de nombreux environnements, si bien qu’il est aisé de s’en approprier. Dans l’idée de résilience et d’autonomie, les plantes présentent l’avantage de la prédictibilité quand à leurcomportement. Un medium de culture, de l’eau[2] et du soleil[3] sont les seuls éléments dont dépendent la croissance des plantes. Cela donne accès à des systèmes indépendants qui, bien qu’insuffisants pour le commun des mortels vivant en zone urbaine, permettent de subvenir à ses besoins. Des communautés en font leur cheval de bataille, et cherchent à partager les informations sur les plants[4] et la logistique autour[5].


Des plantes de communautés


Les plantes ont un rôle social et sont vectrices de liens sur de nombreux aspects. Production, consommations, production et consommation… Tout le monde trouvera son compte à avoir quelqes plantes sous le coude. Que ce soit au jardin, dans un pot[6], chez soi, au travail… Tout lieu peut se prêter à culture comme suggéré par le mouvement Guerilla Gardening[7]. C’est d’ailleurs à cet effet que je suis devenu fournisseur sous le manteau de graines de tournesol depuis bientôt 4 ans déjà.


Soit un investissement initial de 5 € pour un sachet de graines du commerce, mon premier plant a été une expérience pour le moins impressionnante où une fleur de 2 m affûblait un pot de 18 cm. Je ne cache pas que c’était compliqué question stabilité. Sur le principe de sélection naturelle, j’ai choisi de récupérer les graines de ce plant dans des petits sachets[8] et commencer une lignée personnalisée selon mon mode de vie. Les graines initiales étaient des hybrides, aussi, j’ai obtenu l’année suivante deux types de plants : à fleur large et à fleurs multiples. Résolument optimiste je les distribue (une tête me donnant environ 500 graines) sous l’étiquette de « variété surprise » à quiconque cherche à fleurir un terrain pour le plus grand bonheur d’insectes, oiseaux, et humains.


Références


[1] Calorie Farming – Ecology Action, 2018

[2] Réservoir hydrique, LeJun 2023

[3] Ensoleillement, LeJun 2023

[4] GrowStuff

[5] SeedSavers

[6] Jardinière, LeJun 2023

[7] Guerilla Gardening

[8] Pliage sachet à graines – GardensIllustrated, 2016

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