-- Leo's gemini proxy

-- Connecting to lord.re:1965...

-- Connected

-- Sending request

-- Meta line: 20 text/gemini

Ben-Hur

-------------------------------------------------

[24/09/2023] - ~8mins -

-------------------------------------------------


Histoire :

Messala revient en Judée où il retrouve Judah Ben-Hur son ami d'enfance.

Leurs destins ont divergés, Messala est désormais à la tête de la garnison romaine qui occupe le territoire de Judée.Ben-Hur lui est un prince juif très respecté de sa communauté.


Ils sont d'abord contents de se retrouver après tant d'années mais finalement très vite leurs destins respectifs vont les éloignés.

Messala doit calmer les juifs qui sont au bord de la révolte et pour cela souhaite l'aide de son ami d'enfance.

Mais Ben-Hur n'a pas vraiment l'intention de trahir son peuple en soutenant l'envahisseur.


Quelques jours plus tard, un haut dignitaire romain est en visite en Judée.

Ben-Hur et sa sœur observent le spectacle sur le toit de leur palais mais au passage du dignitaire, une tuile tombe ce qui fait chuter le gouverneur.

Immédiatement l'armée romaine vient capturer Ben-Hur, sa sœur et sa mère pour les juger pour tentative d'assassinat.


Ben-Hur se retrouve envoyer en exil dans les galères où il se retrouve en esclavagisme à pagayer jusqu'à l'épuisement dans des conditions sordides.


Ressenti :

Qui ne connait pas ce film.

Un monument de la décadence d'Hollywood.

Près de quatre heures de film épique avec une histoire millénaire (ouai enfin pas tant que ça).


Je n'avais jamais osé m'y pencher.

Les péplums des années 50 c'est pas vraiment le genre de truc qui me fait envie.

J'avais peur d'un truc assez grotesque et qui aurait vraiment mal vieillit.

Je savais qu'il y avait une scène épique de course de char et des romains en jupettes mais en dehors de ça je ne m'étais jamais vraiment intéressé au sujet.


J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai lancé le long long métrage.

Et stupéfaction ça commence par \roulement de tambour 🥁\ Jésus !

Et en fait là le titre apparait *A tale of the Christ*.

Heuuu.

Vraiment ?!

Ça va parler de Jésus et de religion ?!


Rhoooooo la déception.

Pas envie de me taper de ça :-/

Bref, va faloir serrer des dents.


Là le film démarre réellement et finalement on passe à autre chose.

Bon ça se passe quand même en Judée, avec des juifs et des romains et leurs religions.

Bref, l'aspect religieux du truc n'est quand même pas bien loin mais ce n'est pas non plus focus à fond dessus.

Je ne savais pas que Ben-Hur avait Judah comme prénom… c'était un indice pourtant.


À ce moment-là, le film devient très sympa.

Ces deux personnages qui se retrouvent c'est très chouette.

J'aime beaucoup le fait que les deux comprennent très vite qu'ils n'ont plus grand-chose en commun malgré leur passé.

L'insoucience de la jeunesse leur revient bien vite à la gueule.


Et de là, c'est une aventure épique qui démarre pour Ben-Hur.

On va voyager en mer, à Rome, à Jérusalem toussa.

Très très chouette.


Ce film est dans la démesure.

C'est incroyable la taille des décors qu'ils ont construits pour certaines scènes !

C'est vraiment triste à quel point il n'y a plus de film qui puisse se permettre ce genre de décadence.

Ça rend si bien !


Ces décors immenses couplés aux fonds peints mais bien intégrés ça rend super bien même soixante ans plus tard !

Et toujours dans la démesure de ce film, il y a des scènes avec des centaines de figurants à l'écran avec leurs costumes d'époque.

C'est une démonstration de force de la part du studio.

Quand on voit que maintenant c'est trois mégastars filmées sur fond vert avec des incrustations de décor même pour des décors anodins avec des foules en images de synthèses…

Ça n'a vraiment pas la même saveur.


Le film titille les quatre heures.

Mais ça commence par un écran titre de cinq minutes.

On a le droit à un entracte au deux tiers du film.

Et par contre pas de générique final étrangement.


Visuellement le film est super propre.

Ils ont utilisé des caméras filmant sur peloche 70mm et a été remasterisé pour les sorties bluray en 2011.

Les images sont impeccables pleines de piquée et avec les couleurs assez typiques des films de cette époque.


Ce film était un peu la grosse bouée de sauvetage de la MGM.

Ils étaient en grosse galère financière et du coup il leur fallait un méga carton.

Ils ont donc mis énormément de pognon dans le truc.

Et pourtant c'est le seul film où leur logo est muet.

Le lion ne rugit pas au début !


Bon et sinon qu'est-ce que j'en pense au final de ce film ?

Et bien j'ai beaucoup aimé !

Bon par contre la fin ne m'a pas spécialement plu.

Mais ça va spoiler.


<details><summary>Résumé d'un peu tout le film</summary>


Tout début on a un intermède sur la naissance de Jésus toussa.


Ensuite ellipse et on découvre Ben-Hur et Messala.

Comme raconté tout à l'heure, Ben-hur se retrouve exilé pour avoir attenté à la vie du gouverneur (il n'est pas coupable mais bon dura lex sed lex).


Il se retrouve donc galérien mais son tempérament est remarqué par Valerius Gratus qui est le plus haut gradé du secteur.

Alors qu'ils sont à deux doigts de s'attaquer à la flotte ennemie et que tous les esclaves sont attachés au bateau, Valerius ordonne que Ben-Hur, lui, ne soit pas attaché.


Alors que leur embarcation prend cher, Ben-Hur en profite pour monter sur le pont et choisit de protéger à distance Valerius Gratus et même de le sauver lorsque ce dernier tombe à l'eau avec son armure.

Ils dérivent tous deux sur des débris et finissent au bout d'un long moment par être repêché par un bateau de la flotte romaine.

Ils apprennent que malgré leur mésaventure, cette bataille est une franche victoire pour l'armée romaine.


Valerius est reconnaissant du geste de Ben-Hur et décide de le prendre sous son aile une fois retourné à Rome.

Leur relation est si forte que Valerius voit en Ben-Hur un fils perdu et décide de l'adopter.

Ce dernier devient donc fils d'un très haut dignitaire romain et gagne donc de sacré galons.


Après quelque temps, il décide de retourner en Judée.

Il souhaite toujours sauver sa sœur et sa mère enfermées en même temps que lui.


Sur le chemin du retour il rencontre un cheik local avec qui il se lie un peu d'amitié.

Ce dernier est un féru de courses en char et découvre que Ben-Hur a été un excellent pilote de char durant son séjour romain.

À eux deux ils veulent défier le champion de Judée qui n'est autre que Messala (l'ami d'enfance de Ben-Hur qui est en grande partie responsable de son destin malheureux).


La course a lieu et c'est un triomphe pour Ben-Hur qui malgré la fourberie de Messala parvient à terminer premier alors que Messala a un accident particulièrement violent.

Dans un dernier souffle, Messala indique à Ben-Hur que sa sœur et sa mère sont désormais lépreuses et qu'elles sont parquées dans la vallée des lépreux.


Dévasté, Ben-Hur apprend qu'une personne serait à même de les guérir.

D'abord réticent, il finit par décider de les amener toutes les deux à Jérusalem auprès de cette personne mystérieuse.

À leur arrivée, ils apprennent que le guérisseur mystérieux vient d'être condamné à mort.


Les femmes rebroussent chemin pendant que Ben-Hur, lui, souhaite rester auprès de Jésus (et oui encore lui…) sur sa croix.

Mais alors que ce dernier crève, un immense orage éclate et le sang du gars se retrouve mêlé à la pluie qui ruisselle.

Ça ruisselle tellement que ça finit jusque dans la grotte où s'abritaient les femmes.

Et alors que l'orage se dissipe, on s'aperçoit qu'elles sont miraculeusement guéries.


----------------


On a donc le début du film sur Jésus et la fin également sur lui.

Et je trouve ça assez dispensable.

Ça aurait pu être un très bon film sans son intervention.


Je vois pas l'intéret de rajouter cet arc, il y avait suffisamment d'histoire, de rebondissement et compagnie.

C'était déjà une sacrée épopée assez réaliste mais là on rajoute du fantastique tout cela pour nous caser ce Jésus…

Comme s'il n'y avait pas suffisamment d'autres occasions d'en parler ailleurs, il faut qu'il vienne tenter de voler la vedette dans ce film.


Ils ont même pas eu le courage de faire parler le type en plus.

Ni même de nous montrer sa tronche.

Il n'est montré que de loin, de dos ou bien avec le visage dans le noir.

Ça donne un ptit côté mystique, cela dit.


</details>


Bref, j'ai vraiment bien aimé le film.

La fameuse séquence de course en char est ouf.

J'ai même imaginé que la dernière heure de film serait uniquement centrée sur cet évènement mais même pas.

Dommage, ça aurait été un *Fury Road* avant l'heure !


Le film a vraiment très bien vieilli.

Il mérite sa note de 8.1 .


C'est fou comme Charlton Heston me rapele un collègue de boulot…


Ça me donne un peu envie de voir les autres films démentiels de l'époque ;-)





------------------------------------

🏠 Retour à la home

------------------------------------

[24/09/2023] <no value>

------------------------------------

[>> Suivant >>] ⏭ Time of the Gypsies

[<< Précédent <<] ⏮ The Blob


-- Response ended

-- Page fetched on Sat May 18 10:49:23 2024