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An Evening With Beverly Luff Linn

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[16/05/2021] - ~3mins -

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Histoire

Un responsable RH se rend dans une succursale d'une chaîne de café afin d'annoncer au manager qu'il doit immédiatement virer un employé.

Le manager décide de virer sa propre femme sans ménagement.

Elle n'apprécie que très moyennement et lui fait quelques remarques.


Il apprend que le cousin de sa femme possède une cashbox plutôt bien remplie et décide avec ses deux autres employés d'aller la braquer.

Une fois dépossédé de son pognon, le cousin décide de la récupérer et embauche Jemaine Clement qui écoutait par là en lui promettant 200$ s'il ramène le pognon et qu'il éclate les rotules du voleur.

Jemaine parvient à récupérer le pognon mais se fait prendre en otage par la femme qui s'enfuient avec le pognon et lui.


Ils partent se réfugier dans le grand hôtel du coin où va avoir lieu le spectacle de Beverly Luff Linn le lendemain soir.


Ressenti

Ce résumé de l'histoire est approximatif.

C'est dur de résumer, vous voyez le bordel que c'est.


Bon bha je crois que ce réalisateur est fou ou presque.

Techniquement il est bon.

Il produit des images vraiment belles, il arrive à diriger ses acteurs comme il l'entend (tout du moins je pense), il a de beaux décors.

Il gère aussi le son.

Mais niveau histoire et surtout humour c'est ... vraiment très ... heu ... incroyable.


C'est le même réalisateur que *The Greasy Strangler* que ... bha avec maintenant un an de recul, que j'avais vraiment bien aimé.

Et on est dans un film du même genre là en moins sale quand même.

C'est un film qui aura du mal à être populaire du fait de son étrangeté absolu.

Son humour est vraiment très particulier mais ça marche vraiment bien sur moi.


Les situations sont complètement absurdes mais surtout les personnages sont ahurissants.

Et là où ça m'éclate c'est qu'une fois lancé, j'interprête même plus les acteurs comme étant en surjeu absolu mais juste comme s'ils étaient en train de donner une interprêtation la plus pure de l'émotion qu'ils doivent transmettre.

Il n'y a plus de nuance, plus d'hésitation possible, les acteurs ne sont pas à fond, ils sont les personnages.


Et là on commence à avoir du bon casting !

C'est pas le top hollywoodien mais on a quand même des acteurs renommés que l'on a déjà croisés ça et là au détour d'autres comédie.

Je pense que le meilleur du lot est Jemaine Clement.

Il est vraiment trop bien avec son look immonde, son côté badass qui tourne au pathétique.

On retrouve certains acteurs déjà présents dans *The Greasy Strangle mais aussi Matt Berry* que j'adore en vampire ou en patron sadique et mysogine.

Il est ici dans un rôle de ... bha en fait je sais pas trop.

Il est un meilleur ami amant mal compris, partenaire impressario, jaloux triste, bref un sacré rôle.


Ce film me donne l'impression de voir une comédie de Wes Anderson mais avec le potard potache à 11.

Et pourtant je suis pas fan inconditionnel de ses films (j'aime pas *The Royal Tenenbaums* par exemple, où je m'emmerde sec) mais on retrouve un peu cette excentricité.

Sauf qu'ici c'est saupoudré d'une bonne couche de vulgaire et de folie.

Et je trouve que cette alchimie loufoque marche vraiment bien.

C'est bien plus évident car moins subtil.


Un ovni filmique qui est plus abordable que le précédent et du coup plus recommandable.

Allez-y curieux et prêt à tout.





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[16/05/2021] <no value>

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